4.23.2014

Traduction du chapitre roumain

9 heures trente
L’avion a décollé et je me suis réveillée seule dans une foule de personnes inconnues, loin de la maison.
La pensée que je ne connaissais rien sur le lieu  où j’allais, sur la langue, l’idée que j’allais me trouver seule dans ce voyage m’effrayaient. Je me suis rendu compte trop tard que les choses étaient assez graves et que je risquais ma vie. J’ai commencé à pleurer et j’ai senti que ce psychopathe était devenu une sorte tumeur, de maladie. Il voulait que nous jouions? Nous allions jouer. Mais cette fois-ci nous allions le faire selon mes règles.
L’avion a atterri et je me suis préparée de descendre. L’hôtesse s’est approchée de moi et m’a donné la photo de Caleb. Elle m’a dit que je l’avais oubliée sur la chaise. Elle m’a regardée inquiète et j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui ne marchait pas. J’ai retourné la photo de Caleb et j’ai lu : « 34, rue de l’Indépendance ».
J’ai descendu en vitesse l’escalier, je me suis dirigée vers un taxi. Je suis montée et la première intention était de montrer au chauffeur l’adresse sur le verso de la photo.
Sans savoir s’il me comprenait ou pas, j’ai continué à le regarder avec insistance. Il a démarré et m’a conduite vers l’adresse.
Le chauffeur a arrêté la voiture, il m’a regardée et je me suis rendu compte que nous étions arrivés à la destination. Il a arrêté  l’appareil et il m’a dit le prix du voyage. Je lui ai donné 10 euros, il m’a fait un signe que quelque chose n’était pas en règle. Il voyait que j’étais confuse, mais il a accepté l’argent.
Je suis descendue de la voiture, j’ai regardé autour de moi et j’ai observé un grand  bâtiment. Je pensais que c’était le lieu ou je devais arriver, c’était un hôtel. Tout me semblait bizarre, mais  en espérant apprendre la vérité, j’ai décidé d’entrer.
À la porte du bâtiment, il y avait deux hommes devant de moi. J’ai observé  qu’ils me connaissaient et qu’ils savaient mon nom aussi. Ils ont pris gentiment mes bagages et ils m’ont conduite vers la réception.
- Bonjour, mademoiselle Misson! Vous avez réservé la suite, au 12ème étage.
- Bonjour. Vous pourriez me dire qui a fait la réservation?
- Désolé, mais le monsieur qui a fait la réservation a préféré que son identité reste anonyme. Nous pouvons seulement vous dire que cette réservation a été faite il y a deux semaines.
Je suis accompagnée à la suite par les deux hommes. J'arrive devant la porte, j’entre dans la chambre et je remarque le rayon de soleil reflété dans ma garde-robe. Je me dirige vers la fenêtre et j’aperçois quelqu’un qui me fait signe avec un miroir. Je sens l'adrénaline dans mes veines, je jette mon sac sur l'épaule et je cours vers la porte, je l'ouvre et je me dirige vers la sortie, puis directement vers la destination. Je regarde à gauche et à droite en cherchant un passage. Mais je ne vois rien. Malgré les voitures qui roulent à toute vitesse, je traverse la rue et brusquement je me trouve devant le bâtiment.
Je me heurteà un homme robuste, sous 40 ans, avec de grandesépaules, aux cheveux blonds, bouclés. Il me regarde dans les yeux et et me prend par le bras.J’aurais voulu m’arracher de sa main, mais la curiosité est plus forte que la peur. Sa voix très sûre me dit: "Retourne à la chambre d'hôtel et ouvre l'enveloppe sur la table de nuit! Sois prudente ! "Je reconnais son visage, même si je suis sûre que nous ne nous sommes jamais rencontrés avant. Ma respiration devient rapide et superficielle. Je sens mon pouls en alerte. Comment? Qu’est-ce qu’il a dit? Je me sens encouragée et je me rends compte que c'est précisément l'homme de la photo avec Caleb. Tournant la tête pour demander une explication, je me rends compte qu'il a disparu, comme si quelqu'un l'avait suivi. Sans hésiter, je fais ce qu’il m’a dit. J'arrive dans la chambre, je me dirige directement vers la table de nuit. Je prends l'enveloppe et je m'assure que je suis seule et que personne ne me voit. J'enlève mon sac à dos et je m’assois sur le lit. Je suis très curieuse d’apprendre ce qui se cache dans l'enveloppe, j'ai l'intention de l'ouvrir, mais, soudain, j'entends des pas précipités qui s’approchent. Instantanément, je mets l'enveloppe dans le sac et reste immobile. Dans mon âme, je sais que je fais une erreur, que je dois agir avec plus de prudence, mais je ne suis déjà plus capable d'initier un plan.

Tout d’un coup, trois hommes  sont entrés dans la chambre. Ils étaient grands, sérieux, musclés, au regard froid et pénétrant.
Ils m’étaient tous inconnus.
-Tu veux que nous jouions ? Nous allons jouer !dit un homme qui est apparu derrière les trois.
J’étais effrayée et confuse. Qu’est-ce qu’ils voulaient? Que cherchaient-ils?
Comment se faisait-il qu’ils  me connaissaient? Ma respiration est devenue plus profonde et plus silencieuse quand j’ai vu l’homme qui avaitprononcé ces paroles. Je ne pouvais pasy croire !L’homme était grand, brun,je n’ai pu reconnaître la couleur de son œil gauche, car l’autre était recouvert d’une couche de peau.
Le visage de l’homme était détruit, la peau était ridée sur le côté droit du visage, comme si l’œil droit essayait de sortir à la lumière.
Le danger était toujours plus proche de moi avec chaque pas que je faisais. Je ne peux même pas réfléchir, pas à cause de la soif de la vérité, mais à cause de la pression mise sur mes épaules.
- Qui cherchez-vous?
-Je suis Evil,ma chérie! C’est toi la clé vers ce que je cherche !
-Mais, que cherchez-vous plus exactement ?
- Avant qu’il ne meure, ton ami, Freddy, ne t’a pas annoncé que tu seras cherchée pour me donner ce qui me revient de droit ?
-Tu as connu Freddy?
-Oui,c’est à cause de lui que j’ai cette apparence.
- Qu’est-ce qui s’est passé?
-Tu dois le savoir! Moi et Freddy, on a travaillé ensemble. Les conflits ont éclaté parce qu’il n’avait pas respecté l’accord.
- ça suffit ! Prenez la fille et dirigez-vous vers la fabrique.
-Quoi ? Où ça?Pourquoi  vous m’y emmenez ?
-Parce que tu as des preuves quipourraient me tuer.
-Quelles preuves?
-La serviette et le CD que Freddy t’a confiés.
-Quel CD ?
-Tu vas te convaincre bientôt, quand tu vas être obligée de me dire où se cache ce CD-là.
-Je ne connais aucunCD, je n’ai reçu aucune preuvequi te détruise.
Au moment où les trois hommes se sont emparés de moi,je n’ai plus senti mes jambes. Mon cœur battait de plus en plus fort. Effrayée ettoute tremblante, je suivais les trois hommes vers une voiture noire. On a démarré en toute vitesse.
De quoi je m’étais mêlée? Je ne devais pas venir en Roumanie. Comment est-ce que je suis arrivée dans cette situation ? Je suis si confuse, je me sens épuisée et cette situation  m’effraie. Qu’est-ce que je cherche dans cette voiture ? Qu’est-ce qu’ils veulent ces hommes de moi ?
Si j’avais à qui demander de l’aide!... Caleb, où es-tu maintenant que j’ai besoin de toi? 
Le chauffeur freine brusquement, je heurte ma tête contre la chaise devant moi et cela me fait revenir à la réalité. Nous nous sommes arrêtés à un feu rouge. Le regard inquiet du chauffeur m’attire l’attention, et il inquiète les deux hommes aussi. Le chauffeur accélère et tourne à gauche et l’homme à côté de moi regarde derrière lui. Au même moment je tourne mon regard dans la même direction et j’observe une voiture qui s’approche de nous en toute vitesse. Je regarde attentivement le chauffeur  de  cette  voiture-là. C’est la même personne qui m’a donné l’enveloppe! Il me fait des signes désespérés de la main, et je comprends que je dois protéger ma tête. J’entends le son d’une explosion et tout de suite après, la voiture dérape en heurtant un pilier au bord de la rue.     
Il fait si sombre et si froid !
Un rayon de lumière entre les nuages éclaire l’endroit et je le reconnais, c’est le pont où je me rencontrais avec  Freddy ! La pluie froide me paralyse les muscles qui, malgré mes tentatives, ne veulent plus bouger.  Dans la même lumière j’aperçois une silhouette qui me sourit et accélère le rythme de mon cœur, qui me dégourdit… et je me réveille. 
J’essaie que me lever, mais, malgré mes efforts, je ne réussis pas. Je sens la présence d’une personne qui m’aide. Elle me demande si je vais bien et sans attendre  ma réponse, elle me conduit en hâte vers sa voiture. Derrière nous j’entends les cris des gens d’Evil nous suivent. Dès que je suis montée dans  la voiture, nous partons en vitesse, laissant les trois hommes derrière nous.
Je respire allégée, je regarde autour de moi, je vois une personne tout aussi  inconnue mais familière quand même et je lui demande :
-Qui êtes-vous? Vous me connaissez? Pourquoi vous  m’aidez ?
-Je suis David, tu peux me faire confiance !
-Mais, où va-t-on ?
- On va être en sécurité, sois tranquille ! On y arrive tout de suite !
15 minutes plus tard, il me dit qu’on y est arrivés et qu’on  doit descendre !                                                                                  
Je descends de la voiture et même si je ne le connais pas, il me semble un homme de confiance.J’essaie d’apprendre le plus de chose sur lui, mais tout ce qu’il me dit est qu’on doit nous cacher.Il me prend par la main et on court vers un immeuble. Il m’était complètement étranger. Je ne savais pas ce qu’il allait se passer.                                                                                                                                                              
        Nous entrons dans l’immeuble et d’après la façade, je constate que c’est un théâtre.Il y avait des milliers de questions pour lesquelles je n’avais aucune réponse.Je me demandais: “Pourquoi il m’aide, ce monsieur ? Pourquoi il m’a amenée ici ? Qu’est-ce qui se passe vraiment?                                                                                           
On descend sous la scène et l’obscurité de l’endroit me rappelle les de terreur auxquels Evil m’a soumise.Il m’apporte une chaise en me disant de m’asseoir.
      Il allume l’ampoule et je vois qu’il se dirige vers moi avec une trousse de premiers secours et le premier instinct est de m’écarter.                                                                                                                        
- Je t’ai dit d’avoir confiance en moi ! Je ne te ferai aucun mal ! Je ne veux que t’aider !
-Dis-moi, qui es-tu ? Pourquoi tu m’as amenée ici ? Pourquoi justement dans cet endroit ?
   - Aie patience !Je te dirai tout ce que tu veux savoir, mais tout d’abord on doit soigner tes blessures.
       Je le regarde dans les yeux et j’y vois de m’aider. Je le laisse me soigner, en réfléchissant à ce qu’Evil m’avait dit à l’hôtel !Qu’est qu’il a voulu donc me dire ?C’est la vérité ?                           
Une fois mes plaies pansées, David s’assied sur une chaise et ne dit rien pendant 10 minutes. J’attends qu’il me réponde aux questions,mais rien.Il se tait !Mais, brusquement il me regarde, s’approche de moi et me dit :
-Je suis David, comme tu le sais déjà et je veux t’aider.
- Pourquoi veux-tum’aide ? Comment ça se fait que tu me connais ?
-Je ne te connais pas, mais j’ai le devoir de t’aider et de m’assurer que tu es en sécurité.
-Tu connais Caleb ?
-Oui, je le connais. Je connais aussi Freddy et Evil.
- Comment? Quel est ton rapport avec eux? Où est Caleb?
- C’est compliqué! On était amis. Quant à Caleb, ne lui fais pas confiance, c’est notre ennemi. Caleb complote avec Evil.
-Quoi ? Caleb ? Nous sommes amis, il ne me trahirait pas.
- Fais-moi confiance!Tout est vrai !
 -Maintenant, j’ai compris que tout avait du sens et qu’Evil a appris de Caleb mon désir de venger Freddy.
-C’est vrai ce qu’Evil m’a dit ? Freddy a été impliqué dans des affaires illégales ?
- Oui,c’est vrai,nous avons tous été impliqués. C’est moi qui les ai attirés dans cet ennui, je me sens coupable pour la mort de Freddy, je veux me venger contre les deux pour tout ce qu’ils ont fait, même si je risque d’être arrêté moi aussi.
-Quelest le rapport entre Caleb et la mort de Freddy ? Il a été impliqué lui aussi?
-Non, mais il nous a trahis ! Il est trop faible pour assumer la culpabilité…
-Donc c’est vrai...J’ai vécu à côté d’un homme que je ne connaissais pas vraiment.Il m’a menti tout le temps, je ne peux pas croire à mes yeux !
-On n’a pas de temps pour ça maintenant. Tout ce que tu dois savoir c’est qu’il t’a aimée et qu’il a voulu que tu sois en sécurité.
-Evil parlait d’un CD ! De quoi s’agit-il ?
-Freddy a laissé des preuves qui incriminent Evil de toutes les illégalités qu’il a commises, en espérant que notre punition sera plus petite. Mais Evilnous a devancés...
-Où est ce CD-là ?
- Je ne sais pas, je sais juste qu’il est dans une mallette qui s’ouvre avec un code…Tu es la clé vers ce code-là !
- Je ne sais pas de quoi tu parles, Freddy ne m’a rien dit !
-Mais il m’en a parlé ! Il m’a dit que ce code est formé de trois chiffres et qu’il est inscrit sur le dernier cadeau qu’il t’a offert.
-Le dernier cadeau que Freddy m’a fait est cette bague ! Comment pourrait-elle être la clé de quelque chose de si important ?
- Donne-la-moi un peu, je veux la vérifier !
Je lui donne la bague et je vois qu’il la regarde attentivement. Je brûlede l’impatience d’apprendre la vérité et de l’impatience de voir cecauchemar se terminer. Je ne sais pas, je ne sais pas ce que je veux, mais je suis consciente que tout est très compliqué.
- Voilà le code...585... le poinçon de la bague !
-Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?
-Nous allons chercher la serviette. Il faut la trouver avant Evil. Ce maudit ne doit pas nous échapper.
- Nous ne savons pas où se trouvecette mallette-là.Comment nous allons la trouver ?
-Je ne sais pas ! Mais Freddy a laissé cette enveloppe pour une raison, avec un but.Tu l’as encore ?
- Oui, j’ai l’ai! Mais tu ne me l’as pas dit, comment ça se fait que tu savais que j’allais venir en Roumanie ? Comment tu as appris le plan d’Evil ? Pourquoi m’as-tu laissé l'enveloppe sur la table de nuit?
-      C’étaitle désir de Freddy, il m’a demandé de te la donner quand tu seras en danger. C’est peut-être un indice qui nous aidera à trouver le CD. Nous n’avons pas d’autre indice, nous devons allervers la voiture. Je suis sûr que nous y trouverons quelque chose de très utile.
-      Comment as-tu appris que je viendrais en Roumanie? Comment a-t-il anticipé que je serais en danger?
-      Je ne pourrais pas te donner une réponse, je ne sais pas quel a été le but de Freddy non plus, mais je suis sûr que nous devons partir d’ici; nous restons trop longtemps sous la scène et ça pourrait être suspect, nous devons nous en aller!
-      Mais où? Je ne connais pas l’endroit sur la photo. Il te semble connu?
-      Mmmm, il semble être un cimetière de voitures. Oui, c’est à la périphérie de la ville.
David semble être très sûr, il est calme et cela me rassure, il m’apporte un plus sécurité. J’ai finalement trouvé une personne à laquelle je peux me confesser. Cependant, je ne peux pas avoir assez de confiance en lui. Il m’a parlé  sincèrement et m’a éclairée, je suis sortie de l’état qui semblait s’emparer de moi. Le désir de connaître la vérité augmente en moi au fur et à mesure que je m’approche à pas sûrs, avec David, de la découverte des actions maléfiques commises par Evil.
Soudain, j'entends des voix s'approcher de la scène. Effrayée, je regarde David qui me dit :
 - Sortons par la porte derrière la scène !
 -Où donne-t-elle ?
 -Vers sortie du théâtre. Il faut se dépêcher ! David ouvre la porte à la hâte. Je prends mon sac et je le suis.Je tourne la tête et j’aperçois que ces personnes-là descendent l’escalier principal, donc je m'empresse de rejoindre David. Il me donne la main et je me lève sur la plate-forme derrière la scène. David ouvre la porte et on sort du théâtre. Nous arrivons à l’arrêt et attendons le tram.
- Il arrive, on va monter !
En descendent du tramway je vois  une image terrifiante: une brise fraiche traverse le désert de la nuit et les voitures se perdent dans l’obscurité de la nuit. Tout semble être retiré d’un film d’horreur dont je suis le protagoniste.
-Nous devons trouver la voiture, tu as les clés?
-Attends…j’ai trouvé! Comment nous reconnaissons la voiture?
- Tout simplement!
David appuie sur la touche de l’obturateur et soudain nous entendons un bruit venant de derrière.
-Simple, non?
Il me regarde content et je me dirige vers l’endroit où il s’est produit  le bruit. J’ouvre la porte de la voiture et je commence à chercher dans la boite à gants, sous les sièges, mais je ne trouve rien.
-David! Je n’ai rien trouvé! Tu as cherché dans le coffre?
-Oui, il n’y a rien. Tu as trouvé les documents?
-Bien sûr! Les documents… où pourraient-ils être?
-Le parasol!
Je l’ai regardé, j’ai cherché à l’intérieur et j’ai trouvé un portefeuille avec les documents. Quand je l’ouvre je suis stupéfaite, parce que sur ce document est précisée l’adresse du propriétaire, c’est-à-dire moi.
-David, tu connais la rue Hilcea?
-Oui, je crois. Pourquoi tu me poses cette question?
-J’ai trouvé les documents de la voiture et elle est inscrite sur mon nom, c’est une adresse aussi! On doit aller là bas!


3 commentaires:

  1. La suite:

    J'observais David, il scrutait avec attention le document que j'avais extirpé de derrière le par-soleil, il avait l'air de connaître l'adresse indiquée, il me regarda, mit la clé sur le contact et démarra en trombe, j'eus à peine le temps de mettre ma ceinture que l'on était déjà sortis du parking souterrain. Il s'engagea à pleine vitesse sur l'allée centrale, coupant devant les voitures déjà engagées. Il roulait beaucoup trop vite, il doublait tout le monde klaxonnait, s'il voulait qu'on soit discret c'était pas du tout ce qu'il faisait, j'avais même peur que la police ne commence à nous poursuivre. Je me demandais si c'était qu'il avait peur de ces hommes qui me poursuivaient ou qu'il avait hâte d'atteindre l'adresse indiquée.
    -Pour quoi tu roules si vite?
    -Mieux vaut qu'on se dépêche plutôt que ces hommes gagnent de l'avance sur nous !
    -D'accord.
    Il bifurqua tout à coup sur une petite rue il ne ralentit pas pour autant, cette route était tellement étroite que je serrais la main droite sur la poignée de toutes mes forces. Il freina sec devant une maison, je manquai de me prendre le pare-brise en pleine face. J'observais la maison ; c'était une maison avec une grande grille noire, comme dans les films d'horreur, en même temps cette situation avait tout l'air d'y ressembler. Nous descendîmes de la voiture. Un problème restait en suspens : où étaient les clés de la maison ? David essaya toutes les clés qui étaient sur le trousseau de la voiture pendant que je faisais le guet. Il réussit, évidemment c'était la dernière clé, c'est quand on n'a pas le temps que le monde fait exprès de nous faire perdre du temps. Il referma la grande et lourde grille à clé derrière nous. La maison avait une allure de villa, très grande avec de grandes baies vitrées, le jardin avait des palmiers, une grande piscine. J'avais l'impression d'être une de ces grandes personnalités américaines. Mais en fait j'étais juste une fille poursuivie par des fous et qui cherchait juste à sortir de cette galère vivante si possible. Nous entrâmes dans la maison très spacieuse, nous la visitâmes en entier. Nous entrâmes dans une grande pièce qui semblait être une chambre. Un frisson me prit tout le corps. Etait-ce un signe? Je ne sais pas.
    Je regardai David qui fouillait partout,chaque recoin de cette chambre.
    -Pourquoi fouilles-tu spécialement ici ?Lui dis-je.
    -Tout simplement parce que cette pièce semble être la pièce maîtresse.
    Je hochai la tête avant de me mettre aussi à fouiller. Mais où était ce satané CD ? Je soufflai. Je n'en pouvais plus. Je voulais que ce cauchemar se finisse au plus vite. Nous cherchâmes pendant des heures. Je me jetai sur le lit, exaspérée. Je regardai le plafond apercevant un code :02365. Mais qu'est-ce que ça voulait dire? J'interpellai David qui accouru en trombe. Il fronça les sourcils prenant un bout de papier notant les chiffres. Je le vis se mettre en tailleur sur le lit et réfléchir. Sa langue sortit au coin de ses lèvres. Il était concentré. Je dus l'avouer il était vraiment mignon à ce moment. Un sourire vint prendre place sur mes lèvres. Après quelques minutes il se leva en criant: « hallelujah ! » Je sautai sur lui.
    -Tu as trouvé ?
    -Oui. Cours regarder dans la salle de bain! Me dit-il l'air heureux.
    Je souris, courant à la salle de bain.
    -Où ça? Criai-je.
    -Sous la baignoire.

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  2. Je m'excutai et trouvai une enveloppe. Mais pas encore de CD. Mon visage se décomposa. Encore une énigme. Je me levai. J'entendis des bruits venant de la chambre. C'était ces hommes. Mais comment nous avaient-ils trouvés? Je me mordis la lèvre inférieure. David était seul contre eux. Je penchai la tête dans l'encadrement de la porte. Je vis David me regarder. Il me fit signe de m'enfuir. Mais lui? Comment allait-il faire pour s'enfuir. Je m'excutai. J'ouvris la fenêtre de la salle de bain. Je regardai la hauteur. Trois étages. Je pris une grande inspiration avant de sauter, l'enveloppe en main. Je tombai sur la cheville qui vraisemblablement se tordis. Je gémis de douleur, me relèvant malgré tout et montai dans la voiture. J'enfonçai la clé. Je démarrai silencieusement avant de faire marche arrière sans bruit. Je n'étais plus là. J'avais mis une petite caméra dans cette pièce maîtresse. Je m'arrêtai dans une rue,je pris mon portable et regardai ce qu'il se passait dans cette pièce. Personne n'était présent. David avait-il réussi à s’enfuir? J'ouvris l'enveloppe. Mon cœur lâcha. Je devais aller dans la maison de ce psychopathe. Mais pourquoi Freddy voulait-il m'envoyer là-bas? Je serrai les mains sur le volant. Je rembobinai la caméra. J'aperçus David sur le lit. Un des trois hommes sortit un couteau de sa poche. Oh mon dieu. Je coupai la vidéo. Ils l'avaient vraiment tué? Je fermai les yeux pour ne pas pleurer. Je m'étais un peu attachée à lui. À vrai dire je me sentais seule depuis un moment. Et pouvoir me confier à quelqu'un était vraiment génial.
    Même si chacun d'entre nous est différent, inconsciemment, nous cherchons tous à être comme les autres.
    Je démarrai. J'avais faim et j'étais fatiguée. J’allai dans un fast food. Je mangeai dans la voiture je n'avais pas trop le choix je devais être discrète. Je pianotai sur mon portable. Je ne savais pas ce que demain me réserverait je savais juste que ce serait sûrement plus dur qu'en ce moment. Je passai une main fébrile dans mes cheveux les rejetant en arrière. Je devais être forte et ça jusqu'au bout. Je rentrai dans un hôtel. J'eus l'impression que l'on me suivait. Je me jettai dans une pièce attendant que la personne qui me suivait passe. Un de ces trois hommes. Je sentis que je n'allais pas me contenir. J'en avais marre de tou ça. Il tourna sur lui-même me cherchant, je pensai. Je le vis rentrer dans une chambre. Je courus à ma chambre chercher deux battes ainsi qu'un katana. J’attendis patiemment quelques minutes avant de rentrer à mon tour. Je soupirai puis claquai la porte de sa chambre. Il était dans sa douche. Parfait. Je posai le Katana sur le lit, ainsi qu'une des deux battes. Je frappai violemment dans la vitre de sa douche, pour la briser. Avant de le frapper une nouvelle fois, derrière la nuque, afin de le plonger dans un sommeil forcé. Je le trainai ensuite sans aucune pitié, sans aucune expression, l'enpoignant par les cheveux. Je le plaçai sur le lit, puis attachai ses mains en les bloquant dans la tête de lit. Je déchirai vigoureusement ses draps, pour lui attacher les pieds. Il était sur le dos. Jambes et bras écartés à l'extrême comme pour un processus d'écartèlement. Je souris en coin. Alors comme ça on osait me suivre où que j'aille? Parfait. J'attendis patiemment qu'il ouvre les yeux avant de le frapper encore et encore sur tout le corps. Je soufflai, étant légèrement essoufflée d'un tel acharnement. Je l'avais regardé, prêt à rendre son repas par tant de douleur reçue. Je lui crachai au visage avant de prendre le katana. Je retire ses vêtements, tous, sans exception. Lentement, je glisse la lame vers ses doigts pour le torturer. Vraiment, je ne saurais pas si quelqu'un aurait pu m'arrêter à ce moment tant la rage, la colère, la souffrance me dévastaient. Je le laissai enfin, visage bouffi et tuméfié, déformé par les bosses et les hématomes, sans parler des ecchymoses.

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  3. Je me relèvai enfin, ma torture terminée, puis le regardai dans ce qui semble être ses yeux : deux globes rougis et gonflés, aux cernes violacées. Je sortis de sa chambre avec mes armes, le laissant ici-bas, gisant dans son sang, ses excréments et sa gerbe. Je fermai la porte comme si de rien n'était. Je retournai à ma chambre prenant soin que personne ne me voit sortir de sa chambre. Je rangeai toutes mes affaires dans mon sac. Je devais partir au plus vite. Je mis une casquette sur ma tête pour bien cacher mon visage des caméras de l'hôtel. Je marchais d'un pas rapide. En sortant j'aperçus plusieurs policiers entrer. J'espèrais qu'il vivait encore. Un sourire vraiment sadique apparut sur mes lèvres. La vengeance est un plat qui se mange froid. Je fourrai mes affaires dans le coffre avant de monter coté conducteur. Maintenant direction la maison de ce psychopathe. Je tremblais un peu mes yeux se fermèrent alors que les larmes perlaient sur mes joues. Je démarrai rapidementet en peu de temps j'étais sur l'auto-route. Doublant voiture sur voiture. Je ne faisais pas attention à l'allure où je roulais. à vrai dire je ne m'en préoccupais vraiment pas. J'avais une idée en tête. En finir avec ce psychopathe. J'arrivai devant une villa. Je me garai un peu plus loin. Je ne devais pas être repérée. Je rentrai tel une espionne. Je ris doucement en entrant par une fenêtre. Je devais être prudente. J'arrivai dans une pièce carrée aux murs grisâtres, à l'éclairage blafard, avec pour seul mobilier une table métallique et deux chaises en plastique. Une salle d'interrogatoire.Je fixai le grand miroir à travers lequel il m'observait sûrement. Ils ne m'auraient pas, et la justice serait rétablie. J'y croyais.
    __J'avais tant pleuré que mes yeux, rougis et bouffis, menaçaient de se clore à jamais.
    __«On ne veut pas de toi dans cette ville,» tel était le message sous-entendu par toute une terrible machination visant à m'annihiler définitivement.
    __Je ne plierais pas. Je résisterais jusqu'au bout; jusqu'au propre anéantissement de mes ennemis masqués. La solitude ne me faisait plus peur. J'étais forte, et le resterais. Je sortis de cette pièce avant de le voir en face de moi. Il sourit, comme amusé. Son sourire me donna presque envie de lui foutre une baffe, une tarte, une claque, une beigne, enfin n'importe quoi pour qu'il cesse. J'étais énervée, il m'avait forcée à sortir et venir ici alors que j'étais seule et perdue et il voulait me forcer à «effacer ses crimes» et en plus de ça, il osait sourire. On aurait tout vu avec lui.
    Je serrai les poings. Je le regardai froidement.
    -Que fais-tu là ma belle ? Sa voix semblait sûre et perverse.
    -Je suis la pour te donner ta fessé. Je souris en coin.
    Je ne louperais pas. Pas cette fois.

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